Né à Orléans, d’un père d’origine juive et d’une mère
protestante - il sera élevé dans cette religion – Jean Zay,
avocat, puis député radical du Loiret à 27 ans, est nommé par Léon Blum ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-arts.
En trois ans, l’oeuvre du plus jeune ministre du Front populaire, humaniste, visionnaire et réformateur, est considérable : qu’il s’agisse de démocratiser et moderniser l’enseignement aussi bien que l’accès à la culture.
La Seconde Guerre mondiale interrompt brutalement
son action politique ; engagé volontaire dès la
déclaration de guerre, il embarque sur le Massilia, avec
les parlementaires opposés à l’armistice, pour poursuivre
le combat en Afrique du Nord.