Cinquante ans après l’adoption de la loi Pleven, qui condamne les propos racistes, cette dernière se trouve attaquée de toute part, par une offensive populiste et identitaire illustrée par la candidature d’un polémiste condamné sur le fondement de cette loi. Injure raciale, provocation à la haine et à la violence, menaces sur le droit au blasphème : tout semble confus dans l’esprit de nos concitoyens.
Peut-on tout dire ? Qu’est-ce qui relève du discours de haine ? Qu’est-ce qui relève de la liberté d’expression ?