1/- Exemple du Nil et du haut-barrage d’Assouan.
L’Égypte, pays à 94% désertique voit la grande majorité de sa population concentrée dans la vallée et le delta du Nil. Elle dépend entièrement de son fleuve au cours autrefois si irrégulier et aux crues souvent bienfaisantes, parfois dévastatrices.
L’idée de réguler le cours du Nil et de stocker son eau n’est pas neuve. Des barrages ont été construits surtout depuis 1835 mais le plus récent, celui d’Assouan, a une autre dimension et provoque des interrogations.
Voulue par Nasser, sa construction s’est inscrite dans la Guerre froide et l’UNESCO y a trouvé sa légitimité.
Après une période d’évolutions heureuses, les questionnements l’emportent qu’ils soient environnementaux, économiques, du quotidien comme de la politique internationale.
Ces choix de l’Égypte sont exemplaires pour notre devenir.