La création d’États nations est incompatible avec sa préservation et les divers projets de fédéralisation ne parviennent pas à contourner la difficulté de concilier identités et territoires.
Durant la Première Guerre mondiale, la question nationale prend une dimension accrue. Les irrédentismes italien, slave du sud, roumain, trouvent un écho auprès de l’Entente qui promet des satisfactions territoriales.
Dans le même temps, la question tchécoslovaque est perçue par les Alliés comme un levier pouvant affaiblir l’Empire. L’idée yougoslave progresse également grâce à la résistance de la Serbie.