2/ Le contrôle sur les grandes entreprises cotées.
Les démocraties modernes reposent sur le principe « 1 personne = 1 voix ». Certaines entreprises coopératives reprennent le même principe. Mais dans les grandes entreprises cotées, soumises notamment aux fonds d’investissement, le principe général lors des votes est « 1 action = 1 voix », autrement dit « 1 euro = 1 voix ».
Si ce principe repose sur des fondements théoriques solides, il peut donner l’impression d’une gouvernance d’entreprise anti-démocratique.
Depuis vingt ans, le succès des fonds activistes renforce ces interrogations sur la démocratie en entreprise. Ces fonds parviennent en quelques semaines à changer l’organisation et la stratégie de leurs cibles, contre l’avis de dirigeants en place depuis plusieurs années.
Nous discuterons, lors de cette conférence, du contrôle sur les grandes entreprises cotées dans la finance mondialisée.