Les utopies, ces lieux de « nulle part » et du bonheur, offrent selon leurs concepteurs un moyen efficace de transformer la société et de parvenir au progrès.
L’architecture, l’urbanisme peuvent-ils y contribuer ?
C’est ce que soutient, depuis la Renaissance, la pensée sur la cité idéale. Celle-ci revêt des formes bien différentes. Qu’elle dessine un plan à la géométrie parfaite, s’établisse sous la mer ou se déplace au gré des besoins de ses habitants, la cité idéale fait appel à un puissant imaginaire qui se joue de toutes les contraintes.